A la veille de l’obligation « vaccinale »

15 décembre 2021. Je suis au Brésil. Comme un brigand, je suis parti, et je m’en réjouis. Me réjouis de passer bientôt Noël en Amazonie, en intrépide non-vacciné, pendant que vous êtes… Confinés? Je ne sais pas. Mais ça a l’air sévère.

Maintenant pour moi les choses sont claires:

(i) Ce truc n’est pas nécessaire

(ii) L’Etat s’apprète à m’imposer un truc non nécessaire

et donc,

(iii) C’est un foutage de gueule (ainsi que je le clamais ici officiellement pour la 1ère fois, il n’y a pas si longtemps).

J’ai mis du temps à officialiser cette prise de position qui ne se fait pas à la légère. Je ne suis certes pas seul à penser cela. Mais je fais partie d’une minorité de peut-être 10% qui pense qu’elle a raison de penser contre les 90% qui se laissent apparemment faire.

Michael Esfeld,
Directeur du département de Philosophie de l’UNIL,
Chargé de cours à l’EPFL
Directeur du collège des professeurs de philosophie des universités et hautes écoles suisses3

Michael Esfeld, Directeur du département de philosophie de l’Université de Lausanne a courageusement élevé la voix contre le bafouement d’à peu près tous nos principes démocratiques et scientifiques sous prétexte d’urgence sanitaire. Jean Dominique Michel, notre anthropologue de la santé genevois, ne dit pas autre chose (mais Esfeld, lui, est je crois le philosophe de la science le plus côté en Romandie, pas encore classé dans les complotistes hallucinés, comme l’est malheureusement JD Michel). Autre figure intellectuelle très crédible qui dénonce le covidisme: Laurent Mucchielli, sociologue happé par l’urgence de dénoncer l’immense propagande covid qui se déroule sous nos yeux hallucinés (nous les 10% qui voyons, ou pensons voir). Ces intellectuels ont chacun à sa manière fait le pas et accepté le prix de cette position: être considéré comme un complotiste et un fou, être censuré par les grands réseaux sociaux, être diffamé par la presse, les trolls et leurs collègues, et surtout en fin de compte, risquer la position qu’ils occupent. C’est un sacrifice assez remarquable.

Le cas de Mucchielli est emblématique. Sociologue bien installé, somme toute assez raisonnable, mais d’une gauche militante, a décidé de dénoncer l’Etat biosécuritaire qui s’installe sous prétexte d’urgence sanitaire. Il conteste, chiffres à l’appui, les fondements qui motivent ce qui se passe, et conséquemment met en évidence la propagande orwellienne qui est déversée sur les populations du monde entier. 

Laurent Mucchielli, Directeur de recherche au CNRS,  Professeur de Sociologie à l’Université d’Alicante

Polarisation du débat

J’ai discuté avec un journaliste de La Tribune de Genève qui m’a certifié que Jean-Dominique Michel était « un fou dangereux ». Or pour moi, Jean-Dominique Michel ne dit que des choses raisonnables. l’a-t-il bien écouté ? A-t-il seulement lu ce qu’on disait de lui? Mystère. En tout cas, voilà où en est la polarisation du débat. Dans ce moment critique où l’inoculation obligatoire s’impose gentiment en Europe…

Structure objective de la polarisation en cours: chaque camp voit symétriquement l’autre comme fourvoyé et manipulé pour des raisons inverses. Nous (les 10% vue de nez) nous pensons que les 90% sont sous propagande sévère, désinformés, qu’on les a programmés à ne pas voir ce qui est évident; nous pensons que nous subissons une guerre psychologique. Eux pensent que nous sommes des « complotistes », soit de grands naïfs superstitieux qui se font mousser et qui veulent voir derrière un phénomène naturel une obscure volonté malveillante, de la même façon que l’on voyait l’action du diable ou des sorcières derrière une maladie au moyen-âge.

 Deux versions radicalement différentes et incompatible, dialogue de sourds total, d’où atmosphère de pré-guerre civile, et accusations réciproques de chaque côté.

Eux (90%) qui croient que tout va bien et qu’il faut faire confiance. Ils ne peuvent pas avoir de mauvaises intentions. D’ailleurs « ils » ça n’existe pas…

Jean Dominique Michel, anthropologue de la santé que la presse s’évertue à diaboliser depuis qu’il critique la crise covid, a pertinemment compulsé les cas de corruption avérés dans l’histoire de l’industrie pharmaceutique.

Hypothèse d’une superCorruption qui permettrait une manipulatin de grande envergure

Si vous êtes parmi les 10% qui pensent que c’est un foutage de gueule, alors vous pensez que l’espace public (médias, politiciens, experts, réseaux sociaux) est définitivement corrompu par les pharmas et les intérêts coalisés de milliardaires et de grands groupes financiers qui commandent le processus de sidération sanitaire).

La dynamique de la corruption

La corruption n’est pas un élément statique, inhérent au fonctionnement des institutions (comme encore nos adversaires voudraient le faire croire), qui a toujours existé et existera toujours. Il se trouve qu’au fil du temps elle a pris une ampleur infiniment supérieure, en conjonction avec l’infiltration exponentielle des décisions de l’Etat par des intérêts économique et financiers globaux de plus en plus puissants.

Infiltration de l’Etat et d’autres acteurs, parmi lesquels, la presse, et bien sûr, la « science officielle », soit ces pathétiques médecins et scientifiques bardés de conflits d’intérêts qui viennent à la télé dire n’importe quoi pourvu que ça fasse que les gens se « vaccinent ».

Leur truc me semble tellement invraisemblable et mal ficelé qu’il a l’air de pouvoir s’effondrer à tout moment. Et pourtant, contredisant ma première impression, ce truc a le don de s’imposer par delà l’invraisemblance. C’est le plus angoissant. Il s’agit d’un dressage à l’absurde, comme le rapportent nombreux témoins des régimes totalitaires du XXème siècle, et qu’Orwell a puissamment explicité dans 1984.

C’est là que cela me semble merveilleusemnt tragique et sans espoir. La part de ceux qui pensent qu’on se fout de notre gueule pourrait rester toujours trop marginale pour être autre chose qu’une population discriminée parce que dangereuse sanitairement et cognitivement (en fait politiquement, mais c’est là le génie de leur urgence sanitaire que d’évacuer toute question de politique, toute question sur notre destin et celui de nos semblables, avec tous les prétextes rationnels clé en main pour bafouer la démocratie).

Face à l’inconnu

La question est maintenant « Que va-t-il se passer? » Je suis peut-être naïf, mais je ne vois pas comment t ils peuvent nous réduire, en Suisse particulièrement. Nous, les 10% qui pensons voir clair dans leur jeu. 

Pourtant nous sommes au pied du mur… L’obligation vaccinale est là. De ce que je sens, les réfractaires sont bien organisés et disposés à pas mal de sacrifices. Comment vont-ils nous réduire? Comment vont-ils nous traiter? Est-il possible qu’on impose radicalement le vaccin? En suisse notamment? Allons nous assister à une forme d’appartheid sanitaire menant à une scission radicale (si nous sommes assez nombreux à résister)? Questions effrayantes et fascinantes. Le moment existentiel est vertigineux.

Et le plus extraordinaire est que pour les 90%, nous sommes juste des capricieux, qui empêchent la bonne gestion des choses, et sinon tout va bien. Ils manquent vraiment de vision historique et poétique.

Pourtant il est vrai que le moment relève aussi de la farce. Nous vivons encore dans ce monde post-moderne où rien ne semble devoir être pris au sérieux, même en cet extrême du capitalisme libidinal finissant, se fissurant, se transformant de façon accélérée en l’Etat biosécuritaire. Nous sommes encore comme dans un rêve.

Covid et Science: Michael Esfeld, Philosophe des Sciences, parle!

Formé à la philosophie des sciences à Genève, je désespérais de voir un de nos philosophes se prononcer sur le dogmatisme qui préside à ce qui sert de « justification scientifique » à tout ce que nous vivons depuis 2 ans avec le COVid.

Et voilà que le glorieux Michael Esfeld signale à peu près tout ce qui ne va pas en vrac et sans gants dans une interview qui promet de faire du bruit. Il n’hésite pas à contester l’importance et le danger de la pandémie à partir des statistiques consolidées de 2020 qu’il a épluchées, de même que l’utilité du

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Donc c’est bien un foutage de gueule…

Jérôme Bosch, le Prestidigitateur, entre 1475 et 1505

Voilà. Un an de silence et de méditation pour moi et interstrate pour arriver à cette conclusion. Je fais partie des 10% de personnes (mon estimation instinctive) qui sont certains que le processus que nous subissons n’a pas de réelle justification, et que la vaccination présentée comme indispensable n’a rien de nécessaire. Après un an et demi d’observation des médias, et lectures de multiples études

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La fin du capitalisme libidinal

J’avais pensé que notre système postmoderne un peu pourri, appuyé sur la dette et la surconsommation, était fait pour ne jamais s’effondrer. Je pensais que l’impression qu’il donnait de toujours s’effondrer était sa façon la plus subtile de ne jamais vraiment s’effondrer. Jusqu’à la crise Covid.

Maintenant. Je pense que nous allons vraiment voir la fin. Nous voyons la fin. Mais qu’est-ce qui se termine? 

La démocratie? Le capitalisme? La liberté? L’état par défaut où l’on n’est pas parano?

Remontons vers les conditions matérielles de production du système que nous voyons imploser. Depuis un certain temps la production est entraînée par la consommation. La consommation produit la

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« Acceptabilité »! (Être informé sur sa propre soumission)

Avant qu’advienne hier un attentat dont l’horreur graphique et symbolique se passe de commentaire (la décapitation près de son école d’un prof d’éducation civique), la presse bruissait encore d’un nouveau mot: « acceptabilité » qui aurait mérité quelque commentaire.

Il tournait sur les plateaux en boucle dans la bouche des commentateurs avant et après que Macron annonce, il y a trois jours, que la France serait « sous couvre-feu » après 21 heures à partir d’aujourdhui, 17 octobre. On réfléchissait et estimait doctement l’ »acceptabilité » des mesures  de

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Monde COVID: Sas, Paliers et Accréditations

Tandis que la France annonçait hier un couvre-feu à 21h, j’apprends par un camarade que désormais, à la cantine de la Migros, à Lausanne, canton de Vaud, Suisse, on peut être interdit d’accès

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Vertigineux Kitsch des titres de standards (Jazz et Nostalgie)

Il y a des tubes de jazz aux titres tellement kitch qu’on a envie de pleurer: 

I love you, What is this thing called love?, Long ago and far away

Quel âge d’or a pu produire de telles perles de naïveté?

Petite fleur, Out of Nowhere, I’ll be home for Christmas

Etait-ce Hollywood, et toute la machine du capitalisme spectaculaire qui touchait déjà son apogée entre les deux guerre du XXème siècle? 

Qui ose donner de tels titres aujourd’hui à des chansons?

Qu’esr-ce qui a changé? Qu’avons nous perdu? Un âge d’or du jazz et du cinéma? L’insouciance de la consommation heureuse? 

Cole Porter, L’un des rares compositeurs des standards « originaires » à demeurer dans la mémoire collective

La forme pure d’une situation

Ces titres figent généralement une petite situation de vie bien précise, mais abstraite. Un vrai cliché. 

Comme au cinéma, dont le génie consiste à nous montrer ce que nous sommes, pour que nous le soyons davantage, pour que nous le soyons sans complexe. My heart stood still. Petit moment marquant dans la

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Monde COVID (2): Vous serez submergés de « Bonne information »!

Michael Page, Huile, Détail

(ce post est la suite de ceci)

Je veux (comme dans le post précédent sur ce même Event 201) mettre en évidence une langue pervertie à l’origine qui est à l’extrême de ce que le management fait de pire . Cette langue

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Monde COVID: est-ce un protocole de crise devenu fou?

Voici une réunion de personnes qui se demandent pendant 35 minutes comment instaurer une censure généralisée sans jamais prononcer ce mot. Ils ont parfois l’air de le regretter un peu, au détour d’un sourire mal ajusté. Mais comme ils sont certains d’avoir raison, ils mettent tout leur coeur à concevoir une stratégie de centralisation radicale de l’information. Information qui ensuite sera déversées (cascaded, dit un panel liste)  à partir de l’OMS aux différents acteurs concernés (gouvernements, médias officiels, médecins, réseaux sociaux, société civile). C’est pour le bien de l’humanité.

Event 201: la simulation de ce que nous vivons aujourd’hui

Il s’agit de la simulation effectuée il y a un an par la fondation Bill Gates, le World Economic Forum, et la John Hopkins University pour une pandémie éventuelle d’un virus mortel qui a eu lieu il y a un an. Il est à noter que ce genre de simulation de réponse à une pandémie catastrophique existe depuis au moins vingt ans. (Pensons par analogie à cette régularité souvent constatée par les historiens qu’un pays qui investit longtempss et beaucoup dans son appareil militaire va presque fatalement entrer en guerre).

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Dictature sanitaire en Australie… bientôt chez vous (ou déjà)


Para_LouisXV

Voici ce qui se passe maintenant en Australie: on peut se faire condamner, et lourdement, pour un post Facebook appelant à manifester contre un confinement qui continue et qui est bien plus radical qu’en Europe (et qui nous concerne en tant que population reconfinable).

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